Alopécie féminine : comprendre, reconnaître et agir avec douceur
- Astrid Maillard

- 24 avr.
- 3 min de lecture
La chute de cheveux est un phénomène naturel : nous perdons en moyenne entre 50 et 100 cheveux par jour. Mais lorsque cette chute devient excessive, diffuse ou localisée, elle peut révéler un trouble plus profond : l’alopécie.
Chez la femme, ce sujet reste encore tabou, alors même qu’il est bien plus fréquent qu’on ne le pense.

Qu’est-ce que l’alopécie féminine ?
L’alopécie désigne une perte anormale et persistante des cheveux, qui peut toucher l’ensemble du cuir chevelu ou certaines zones spécifiques. Chez la femme, elle se manifeste souvent par un affaiblissement progressif de la densité capillaire, particulièrement au niveau du sommet du crâne.
Au-delà de l’aspect esthétique, l’alopécie a souvent un impact émotionnel fort : perte de confiance, mal-être, sentiment de ne plus se reconnaître. Il est donc essentiel d’aborder ce sujet avec bienveillance et sans jugement.
Quelles sont les causes possibles ?
Les origines de l’alopécie féminine sont multiples et parfois combinées :
Hormonales : ménopause, dérèglements thyroïdiens, post-partum, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), arrêt ou changement de contraception.
Génétiques : l’alopécie androgénétique peut également toucher les femmes, souvent à partir de 30-40 ans.
Carences : manque de fer, zinc, vitamine D, protéines…
Stress et émotions : un choc émotionnel ou un stress chronique peut entraîner une chute brutale des cheveux (effluvium télogène).
Maladies auto-immunes : comme la pelade (alopécie areata) ou certaines pathologies du cuir chevelu.
Traitements médicaux : chimiothérapie, antidépresseurs, anticoagulants...
Coiffures agressives : tresses, extensions, lissages répétés peuvent causer une alopécie de traction.
Comment reconnaître les premiers signes ?
Les signes varient d’une femme à l’autre, mais certains symptômes doivent alerter :
Un volume capillaire qui diminue, même sans chute apparente.
Une raie centrale qui semble s’élargir.
Des cheveux plus fins, mous, cassants.
Des zones plus clairsemées, notamment sur le sommet du crâne ou les tempes.
Face à ces signaux, il est important de ne pas attendre : un diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge.
Quelles solutions pour retrouver confiance et densité ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui de nombreuses solutions, médicales et esthétiques, pour accompagner les femmes concernées :
Bilan capillaire et analyse sanguine : première étape indispensable.
Traitements médicaux : lotions type minoxidil, mésothérapie, PRP (plasma riche en plaquettes), compléments alimentaires adaptés.
Accompagnement esthétique : soins spécifiques, conseils coiffure, tricopigmentation (ma spécialité) pour redensifier visuellement la chevelure.
Solutions naturelles : massage du cuir chevelu, huiles essentielles, alimentation équilibrée.
Alternatives capillaires : volumateurs, perruques, toppers sur-mesure.
Chaque solution doit être personnalisée en fonction de la cause identifiée et du ressenti de la personne.
Mon approche : une écoute bienveillante et des solutions concrètes
Dans mon cabinet, je reçois régulièrement des femmes confrontées à une perte de cheveux. Mon rôle est d’abord de les écouter, les rassurer et les informer. Ensemble, nous construisons une réponse adaptée à leur situation, qu’elle soit médicale, esthétique ou émotionnelle.
La tricopigmentation, par exemple, permet de camoufler les zones clairsemées et de redonner une impression de densité capillaire naturelle. C’est une solution douce, non invasive, et qui donne des résultats très satisfaisants.

Et si on en parlait ?
Vous êtes concernée par une perte de cheveux ou vous vous posez des questions sur l’état de votre cuir chevelu ?
N’hésitez pas à me contacter pour en discuter lors d’un rendez-vous confidentiel et sans engagement.
Ensemble, avançons avec douceur vers une solution qui vous correspond.



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